La Ferme des Potiron
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 Par un temps orageux

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Gabrielle
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Gabrielle
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   Posté le 25-04-2004 à 13:25:33   Voir le profil de Gabrielle (Offline)   http://forum.alloforum.com/?id=1671   Envoyer un message privé à Gabrielle   

(Coucou ma Laure, désolée si c'est court, je t'aime et bienvenue dans mon univers de JDR et de forums, longue vie à cette passion ! Je n'attends personne, si vous écrivez plus de deux lignes et que mon scénario vous plait : squattez le topic ! Dernière chose, j'aimerai jouer avec une personne ou deux ou trois animaux...)

Gabrielle apparut dans l'encadrement de la porte, mouillée par la pluie insolente qui tombait ce jour là... Elle s’empressa de rentrer à l'intérieur de la ferme et de claquer en un petit bruit insolite la porte en bois. Enfin ! La jeune femme n'aurais jamais cru survivre à l'hécatombe à moins de croiser l'arche de Noé qui aurait l'idée saugrenue de naviguer en ces lieux, tant la pluie ruisselait !

D'un geste simple et frais, elle ôta son anorak et le posa sur le canapé, pour qu'il sèche à la chaleur de la cheminée. Se regardant pitoyablement dans une glace, elle sourit en pensant qu'elle avait vraiment l'air d'une paysanne avec la vielle robe et ses sabots en bois, malgré tout, ne pas avoir l'air d'une femme d'affaire la rassurait énormément, elle détestait les traits de son visage froid, mais son coeur, gros comme une pastèque, la rendait maternelle contre sa volonté de paraître stricte.

La ferme était assez grande et bien habitée, chaleureuse, c'était vraiment les vacances qu'elle rêvait d'avoir depuis plus d'un an : jouer à la petite fermière accueillante et concocter les bons petits plats frais à des gens qu'elle connaissait depuis peu mais qui lui étaient sympathiques...

Elle sourit et regarda droit devant elle avant de dire un " Bonjour tout le monde !" rayonnant, la jeune femme avait l'étrange capacité à être de bonne humeur même par un temps de chien, ou même quand elle remplissait avec fatigue des pilles interminables de documents administratifs, se saoulant généreusement à l'aspirine...

Elle posa sur la table un panier qui contenait des oeufs qu'elle venait d'aller chercher au poulailler et attrapa au vol - attention, cet exercice était le fruit d'un entraînement intensif - son tablier qu'elle attacha en deux secondes chrono autour de sa taille. Elle se lava les mains et sorti l'attirail pour cuisiner et entreprit de laver le persil et d'éplucher les oignons...

Elle chantonna une vieille chanson apprise lors de son enfance, cette ferme lui rappelait bien des souvenirs...

(A vous !)


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Cordialement, Gabrielle Gauthier...
laurelafolle
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   Posté le 25-04-2004 à 15:16:23   Voir le profil de laurelafolle (Offline)   Envoyer un message privé à laurelafolle   

Laure, qui se trouvait au salon, ne pouvant sortir par cette journée d'orage intense, vit arriver Gabrielle, la nouvelle fermière qui l'aiderait dans ses tâches tout au long de l'été.
Elle était ravie de sa trouver une amie, quelqu'un à qui elle pourrait confier ses soucis, ses problèmes et peut-être même lui parler de son passé douloureux.
Elle admirait la jeune femme qui était un peu plus vieille qu'elle. Cette facilité à s'adapter au rythme de la ferme l'avait étonné. Laure savait que Gabrielle possédait des qualités importantes et exceptionnelles, même si elle ne la connaissait pas encore très bien.
Laure avait découverte cette jeune femme il y a quelques jours seulement et elle en était heureuse. Dès lors où elle avait franchie le seuil de cette maison elle su qu'elle allait devenir son amie.
C'est ce qui lui manquait depuis la mort de Geoffrey : un ami.

Elle regardait avec admiration Gabrielle qui coupait une pastèque, celle-ci ayant ramené un panier d'oeufs tous frais du poulailler : Laure savait qu'elle prenait son travail très à coeur.
Peut-être que c'était pour s'intégrer qu'elle donnait au delà du meilleur de soi, ou ne serait-ce pour ce prouver qu'elle était capable de travailler à la ferme comme si elle avait fait cela toute sa vie? Laure ne le savait pas, mais elle essayait de découvrir ce qui se cachait sous l'agréable physique de Gabrielle et ce qu'il y avait au plus profond d'elle, dans son coeur et ses pensées.

Elle s'approcha de la jeune femme et lui proposa son aide : Laure n'avait pas pu faire beaucoup de choses aujourd'hui à cause de la pluie.
Sans attendre la réponse de Gabrielle, elle entreprit de faire cuire les oeufs dans une casserole remplie d'eau, sur la gazinière des Potiron. Ceux-ci allaient faire partie du repas de ce soir, et Laure comptait les cuisinier du mieux qu'elle le pouvait, pour satisfaire l'appétit des enfants.
Elle avait remarqué que beaucoup avaient maigri depuis leur arrivée. Peut-être ne mangeaient-ils pas à leur faim? Ou bien le travail à la ferme leur faisait perdre des calories?
Elle pensait que pour la plupart c'était une bonne chose : les garçons prenaient des muscles et en étaient très fiers et les filles perdaient leurs rondeurs et se trouvaient mieux dans leur peau.
Elle se rappelait le temps où elle était complexée, dans sa jeune peau d'adolescente, où tout le monde l’agacer à tel point qu'elle devait s'isoler pour ne pas dire des choses qu'elle regretterait.
Elle avait vécu sa crise d'adolescente différemment des autres enfants : dans la souffrance. La souffrance d'un passé douloureux, d'un vécu difficile qui lui avait gâché son enfance et avait salit ses meilleurs souvenirs.
Mais en y pensant, à part ceux avec Geoffrey et son lapin, quels avaient été ses autres souvenirs agréables? Elle avait tout perdu dans son enfance, de sa mère à son père, en passant par son meilleur ami et son lapin.
Elle ne connaissait aucun membre de sa famille en vie, et le seule qu'elle aimerait revoir l'avait trahi lâchement : Matthiew, son ami fidèle, qui complétait le trio infernal Laure-Geoffrey-Matthiew.
En regardant cuire les oeufs, elle demanda à Gabrielle :

"Tu as de la famille dans les alentours? Ou des amis?"


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Et oui je suis la fermière qui aide les grands-parents. Le travail seule était dur et fatigant, heureusement les enfants sont arrivés!!!
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Gabrielle
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   Posté le 25-04-2004 à 16:51:15   Voir le profil de Gabrielle (Offline)   http://forum.alloforum.com/?id=1671   Envoyer un message privé à Gabrielle   

(Bon, je vais essayer de pas faire de la merdouille pour une fois ^^)

Gabrielle, qui portait une attention particulière à la tâche de cuisiner rêvassait, c'était à croire que se reposer le cerveau lui réussisait ! Reposer, c'éttait un bien grand mot : la jeune femme avait apporté avec elle une bibliothèque gargantuesque, pour débuter une fabuleuse disquisition sur le sens de la vie.

Ainsi pensive, Gabrielle entreprit la concotion de plats variés et succulents, exotiquement aromatisés à des sauves diverses et variées. C'est exactement à cet instant là qu'elle regretta de ne pas avoir pris son claquebois, elle aurait tellement aimé en jouer un peu, oh oui, rien qu'un peu ! Le son de cet instrument aurait en un souffle écarté ces mèches blondes et se serai botti près de la fenêtre, comme pour croire à un rayon de soleil, pensée bien frivole par un temps pareil...

Malgré son efficacité et sa capacité exeptionnelle à faire d'innombrables choses en une heure depuis qu'elle était directrice du NEPOKWA'I, elle sentait s'imicer le sentiment désagréable de clampiner ridiculement. La jeune femme était si violente avec elle même naturellement qu'elle se serai bien donné quelques coups de houssine !

Sortant de sa poche un cotret qui sentait bon la nature, elle se risqua à détacher du lot du thym qu'elle plaça dans une casserole d'eau bouillante. Soudain, Gabrielle entendit des pas ; elle aimait leur sonorité et leur irrégularité, la jeune femme ne croyait qu'en l'art, et, à cet instant préscis, un frisson de plaisir l'envahit : malgré son jeune âge, Mlle Gauthier était une femme mûre et posée...

La jeune femme avait un entregent assez impressionnant quoiqu'elle effraye certaines personnes par ses allures de femme d'affaire sérieuse ; mais à cet instant là, Gabrielle, vêtue de sa panoplie de fermière, se plaisait à rêver un âssé inexistant en ces lieux. La jeune directice du seul navire-collège du monde avait toujours vécu dans une grande villa joviale...

Sortant de son évagation, Mlle Gauthier préparait un exorde qu'elle renonca à divulguer, trop respectueuse envers la personne qui se trouvait derrière elle. Renonçant à rêvasser de plus belle, Gabrielle se retourna et adressa un sourire surprenant de bonne humeur à Laure, qui se trouvait face à elle.

" Biensur, si tu en as envie, aide-moi à faire la sauce, comme ça nous pouront parler ! "

La jeune femme exfolia quelques feuilles de menthe et les posa sur la table, prit une melliflue tablette de chocolat qu'elle cassa en morceaux dans une casserole. Elle adressa un sourire à Laure, réveillant son instinc maternel qui lui ordonnait de protéger la jeune fermière pourtant débrouillarde... Elle sortit de la poche de son tablier un petit sac en papier duquel elle sortit une poignée de truffes mélanique qu'elle posa sur la table de la cuisine.

" J'ai pas pû résister... J'ai acheté au marché quelques truffes pour faire de délicieu petits plats ! " Annonca t-elle joyeusement

" C'est un homme sympathique que je connaissait depuis des années qui me les a vendues, je ne savait pas qu'il habitait ici ! biensur, il m'a fait un petit prix !"

Murmura t-elle avant d'adresser un clin d'oeil complice à Laure...
La jeune femme émarginée, loin d'être élégiaque malgré le mauvais temps, alluma une bougie et rangea la cuisine, attendant que l'eau des pates boue, que le chocolat fonde et que les ognion dorent...

L'idée qu'elle puisse s'assoir ne lui effleura pas l'esprit, dans une foucade, habituelle chez elle, Gabrielle entrprit encore une fois quelques actions en un temps record, le NEPOKWA'I ne lui avait que trop appris, et elle était heureuse de constater que se faire continuellement violence portait généreusement ses fruits, elle songea que la nature était bien faite avant d'oser rêvasser de nouveau à une dryade ou à quelques mantandas...

" Je ne connais personne ormis ce marchand de truffes, et pour me confier franchement, ce n'est pas plus mal ! "

Rigola t-elle avant de poursuivre de bon coeur la conversation, dévorée par un désir ardent de connaite mieux Laure. Elle savait malgré tout qu'elle semblait froide et le regrettait beaucoup...
Gabrielle n'était pas une femme qui avait des arrières pensée, jamais, elle était franche, mais pas trop, honnête, profonde, mais elle disposait de quelques défauts évidents qu'elle dissimulait tant qu'elle pouvait...

" Votre ferme est un paradis sur terre ! Je me suis prise d'affection pour elle... Et surtout pour ses occupants !"

(A toi ma chérie !)


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Cordialement, Gabrielle Gauthier...
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   Posté le 26-04-2004 à 15:19:57   Voir le profil de laurelafolle (Offline)   Envoyer un message privé à laurelafolle   

Laure était éblouie par la beauté et la gentillesse de Gabrielle, elle su qu'elles allaient devenir, peut-être, les meilleures amies du monde, du moins elle l'espérait. Elle regardait avec admiration la jeune femme préparer à manger : elle regardait les gestes de Gabrielle qui étaient minutieux et adroits.
Laure se sentit tout à coup fatiguée, lassée de travailler et de se lever chaque matin sans but. Elle s'assit sur une chaise, se tenant le front, puis les larmes lui vinrent alors. Malheur dû à son passé douloureux et son présent presque sans joie.
Des images lui revenaient sans cesse en tête : Geoffrey qui lui manquait, Matthiew dont elle n'avait plus de nouvelles et dont elle espérait le retour dans sa vie, son père, sa mère qui était morte à sa naissance, son lapin Casse-noisette qu'elle avait tant aimé, sa mère adoptive qui lui avait donné beaucoup d'amour...
Tout cela lui manquait et chaque jour occupait son esprit et prenait place dans sa tête, freinant la concentration de la jeune femme.
Elle ne pouvait s'arrêter de sangloter, elle avait de plus en plus envie de mourir, de finir comme son père par un suicide, de retrouver Geoffrey et sa mère qui l'attendaient en haut et qui veillaient sur elle.
Elle savait que ceux qui l'entouraient se demandaient pourquoi elle agissait ainsi, qu'est-ce qui n'allait pas... Elle se sentait idiote de s'apitoyer sur son sort, elle subissait chaque jour son caractère faible qui l’étouffait.
Elle se sentait seule face à l'adversité de ce monde cruel qui lui avait enlevé tous ceux qu'elle aimait, à tel point qu'elle en voulait à Dieu de la faire souffrir sans interruption. Mais que pouvait-elle faire? Pleurer ne lui ramènerait pas ses amis et sa famille, ni même son lapin de compagnie, elle savait que cela ne lui servait à rien, mais cela lui faisait du bien.
Elle accumulait ses problèmes et malheurs qui l'envahissaient et n'arrivait à les surmonter qu’en pleurant.
Être tourmenté, en manque d'amour et d'amitié, âme perdue, seule, Laure pleurait à présent inlassablement depuis déjà plusieurs minutes.
Elle vidait son malheur dans ce flot de larmes ruisselant de ses yeux d'une couleur noire profonde, exprimant le chaos et la destruction de sa vie.
Cela arrivait de plus en plus souvent, elle craquait sans raison, tellement faible qu’elle devait s’asseoir dans ses moments là. La plupart du temps, elle se cachait, mais la faiblesse morale et physique l’avait gagnée.
Elle pensait que les gens ne faisaient pas attention à elle, se sentait impuissante et nulle, voulant aller à la mort. Elle prit un couteau, posé à côté d'elle sur une table. Elle l'approcha de son cou. Etait-elle prête à faire cela? A se donner la mort, signe de lâcheté?
Ses mains tremblèrent et le couteau tomba à terre dans un bruit métallique et sourd.
Ses larmes redoublèrent. Son corps tremblait, elle avait froid et se sentait fiévreuse. La mort était présente près d’elle plus que la vie, elle savait que si personne n'arrivait à lui redonner du courage, elle mourait d'une façon ou d'une autre.
L'amour d'un être beau et courageux lui manquait, un homme qui saurait la chérir, l'aimer et qui l'épouserait. Un homme qui ne la trahirait jamais et qui la regarderait toute sa vie avec des yeux admiratifs.
Peut-être avait-elle aimé Geoffrey dans le temps, espérant qu'il devienne l'amant dont elle rêvait? Mais elle ne trouvait pas la réponse à sa question.
Son esprit était brouillé, elle n'arrivait plus à réfléchir.
Pourquoi était-elle si malheureuse après tant d'années?
Le souvenir de Geoffrey la hantait, plus que n'importe qu'elle autre souvenir, son visage apparent chaque jour devant elle.
Le seul être qui l'avait aimé et l'avait comprise dans sa vie, elle n'avait pas eu le temps de lui dire à quel point il comptait pour elle.
Il ne lui restait rien de lui, aucune photo, aucun objet lui rappelant Geoffrey.
Elle l'aimait sans trop savoir si elle devait l'oublier mais personne ne remplaçait ses pensées, elle n'avait aimé aucun homme hormis lui.
Que faire dans ses moments-là? Attendre que cela passe? Ou agir pour retrouver les parents de Geoffrey ou Matthiew qui était le seul homme qui pouvait l'aider ?

"Matthiew..." murmura-t-elle à bout de souffle


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Matthiew
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   Posté le 13-05-2004 à 17:12:48   Voir le profil de Matthiew (Offline)   Envoyer un message privé à Matthiew   

(mé euh moi je voulai kom ça mai bon si tu veu, si ty tien mai t relou kan meme lol kichass jtaime et pour lhistoire de laure jaimerai bien la lire kan tora fini...c toi ki voi je force jamai à me montrer un texte pke c personnel...mai bon je suis pa nimporte ki : je sui matthiew!nempeche ke c pa logik pke il revien à la ferme de son enfance sans se douter ke laure y sera... bref si tu veu)

Matthiew dégoulinait. Il venait tout juste d'arriver dans le salon.
Il y avait quelques minutes, il se trouvait sur un chemin non loin de là, mais le temps s'était vite couvert. Il lui a donc fallu s'abriter quelque part, mais le seul endroit trouvé était cette ferme. Il l'avait d'abord cru abandonnée, il était donc rentré sans gène. Mais il se rendit compte qu'il n'était pas seul et qu'il était entré par inadvertance dans une ferme habitée.
Des bougies éclairaient la pièce, la lumière jaune donnait une ambiance calme, sereine. Il vit tout d'abord une ravissante jeune fille aux fourneaux, qui devait cuisiner comme un chef car les odeurs délicates qui atteignaient ses narines lui donnèrent immédiatement faim.
Mais il vit ensuite une fille assise : un couteau non loin de là jonchait le sol comme pour montrer à Matthiew qu'il devait faire quelque chose.
Aussitôt, il couru vers la jeune fille, criant à l'aide. Paniqué, la première chose qu'il fit, aussi bête soit-elle, fut de prendre le couteau et de le mettre dans sa poche, comme pour éviter tout dégât qu'il pourrait engendrer.
Il vit de plus près la femme épleurée. Il ne vit que ses cheveux, ravissants et ses mains fines cacher son visage.
Il voulait faire quelque chose et se demandait ce qu'il pourrait faire. Mais il se dit alors que ç'en était trop. Personne ne le connaissait ici d'après lui et il était entré sans même frapper.

*Si je fais quelque chose les gens vont se demander ce que je fais là et j'aurais sûrement de gros ennuis, je ne peux pas entrer comme cela dans la vie des gens.*

Il resta là, sans rien faire, attendant qu'on ait besoin de lui, guettant sans cesse les moindres gestes de la triste fille.

Message édité le 14-05-2004 à 15:49:29 par Matthiew

Message édité le 14-05-2004 à 15:53:57 par Matthiew

Message édité le 14-05-2004 à 19:24:14 par Mamaju


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Le jeune inconnu revenu du passé
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   Posté le 14-05-2004 à 21:06:36   Voir le profil de laurelafolle (Offline)   Envoyer un message privé à laurelafolle   

(Je voulais que le hasard les réunisse mdrrrr)

Laure avait entendu la porte du salon s'ouvrir, le résonnement de traces de pas inconnues pour elle, mais elle n'eut alors pas la force ni le courage de relever la tête, se sentant trop faible pour effectuer le moindre geste.
Son dos était lourd à tel point que son corps était comme replié en deux sur cette chaise de bois de hêtre.
Bien sûr, elle savait qu'à l'instant même tous les yeux étaient braqués sur elle, ne sachant que trop faire, s'ils devaient agir ou non, ou la laisser dans sa souffrance la croyant capable de l'affronter seule.
Seule, elle l'avait toujours été depuis qu'elle avait perdu Geoffrey.
Elle s'était elle-même construit sa vie, n'ayant q'un but : trouver enfin le bonheur.
Son rêve était peut-être irréalisable, mais elle y croyait dur comme fer, malgré sa souffrance, elle le savait, un évènement allait se produire dans sa vie, elle ne savait pas quand, ni où et dans quelles circonstances mais il allait se produire tôt ou tard.
Au fond d'elle elle eut soudain une lueur d'espoir.
Elle vit alors une main attraper le couteau gisant par terre, tournoyant sur lui-même. Cette main, une main d'homme, qui semblait être abîmait par le travail tout en étant jeune.
Elle écarta ses doigts, découvrant ses beaux yeux noisette, relevant un peu la tête découvrant petit à petit le corps de l'homme, de ses pieds jusqu'à son visage.

"Mon Dieu" hurla-t-elle avec effroi

Ses yeux semblaient rouler dans leur orbite. Elle avait cru voir un fantôme.
L'âme de Matthiew se tenait devant elle, du moins le croyait-elle.
Elle se releva, le corps tremblant, se tenant au dossier de la chaise pour ne point tomber.

"Mais...enfin...c'est impossible...tu n'es pas Matthiew?!"

Des larmes perlèrent sur ses joues qui avaient pris une teinte blanchâtre, si pâle.
Elle soutint le regard de l'homme, les yeux remplis d'espoir.


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Matthiew
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   Posté le 16-05-2004 à 20:07:15   Voir le profil de Matthiew (Offline)   Envoyer un message privé à Matthiew   

Matthiew n'en crût pas ses yeux.
Survenue du passé, Laure, son ami d'enfance dont il avait toujours été amoureux, se tenait là, devant lui, tremblante, suante, ses yeux humides plongés dans les siens.
Instant magique qui lui parut éternel.
Ainsi, il était revenu au point de départ. Après ces années de vagabondage, ses efforts pour oublier celle pour qui il avait toujours vécu.
Elle était mal, il était arrivé à temps. Il voulait l'aider, ne sachant que faire, ne sachant ce qu'il se passait dans sa tête, il refusa ses envies, il s'empêchait malgré tant de volonté de l'enlacer de ses bras d'homme.
Jamais il n'avait connu un appel de la chair et de l'âme aussi fort, mais il ne savait ou pas si retourner dans la vie d'une fille qu'il avait tourmentée était une bonne chose.
Il aurait voulu savoir, juste une fois, lire dans les pensées. Il aurait voulu savoir exactement ce qu'elle pensait à ce moment précis.

*Est-elle en train de se demander de quelle manière elle va se venger du malheur que je lui ai fait? Est-elle en train de ressentir cet appel de deux êtres que je ressens moi-même? Veut-elle que je lui montre que mes sentiments sont toujours les mêmes? Veut-elle que je parte?*

Il prit la décision de partir, de ne pas déranger plus longtemps une personne qui souffrait et qui d'ailleurs ne le méritait pas.
Il se dit que c'était mieux de partir, pour pouvoir plus facilement résister à cette envie d'embrasser la belle femme qu'elle était devenue. Et il s'affirma aussi qu'elle serait mieux sans lui, car il avait déjà été cause de trop de malheurs inutiles pour elle. Et la troisième raison qui le décida : il ne voulait pas gâcher tant d'efforts qu'il avait dût fournir, tant de nuits blanches qu'il avait passées à se dire qu'elle n'était pas pour lui, qu'il devait l'oublier, malgré cette certitude que lui était fait pour elle.
Voulant lui montrer qu'il était là pour elle, mais qu'il valait peut-être mieux pour elle qu'il parte, il lança juste quelques mots le plus vite possible pour éviter de faire durer la souffrance.

"Je serais là pour toi…"

Après ces mots crus et lourds de sens, il se retourna, pensant qu'elle avait comprit le message : il serait là pour elle mais uniquement si elle le désirait.
Il resta là, hésitant à partir, voulant à tout prix fuire le passé, ses erreurs et fuire cette magnifique personne qu'il avait envie d'avoir rien que pour lui, mais il ne pouvait partir maintenant, c'était une force qu'il n'avait pas.
Il resta là, ne sachant que faire, chassant de son esprit cette image qui le hantait, celui d'une enchanteresse qui l'avait envoûté depuis bien des années : Laure elle-même, si belle et si naturelle qu'on aurait envie de revenir au temps d'Adam et Eve pour déguster la simplicité de la beauté, ce qui ne se trouvait que rarement ici bas.

Message édité le 18-05-2004 à 22:12:10 par Matthiew
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   Posté le 19-05-2004 à 19:05:33   Voir le profil de laurelafolle (Offline)   Envoyer un message privé à laurelafolle   

Laure voyant que Matthiew voulait quitter la pièce, s'adressa à lui avec désespoir :

"Ne pars pas, je t'en supplie..."

Sa voix était si fragile qu'on aurait cru qu'elle eût vu la mort face à elle. Mais loin d'elle était le sentiment de mort à ce moment précis, elle avait ressenti une immense douleur dès qu'elle avait aperçu le visage de Matthiew, faisant ressurgir son passé peu à peu, une douleur avait envahit son coeur.
Elle revoyait Geoffrey, ou du moins son cadavre, qui gisait devant ses yeux...Souffrance d'un amour perdu à jamais, pareil au soleil s'enfonçant dans une nuit obscure et cruelle. Voilà ce qu'elle ressentait, elle se sentait comme le soleil qui se perd dan la nuit, comme les feuilles à l'automne qui tombe doucement de l'arbre...
La souffrance était lente et dure, mais une lueur d'espoir avait jaillît soudain, sortant de nulle part en l'être qui se tenait alors devant elle.

Elle s'approcha doucement de Matthiew, essayant de ne point tomber, s'appuyant sur des objets qui se trouvaient sur son passage.
Sa main droite toucha alors le bras nu de Matthiew.
Un sentiment intense la parcourut, une brise insolite, un frisson dans son corps majestueux et élégant.
Elle regarda Matthiew dans les yeux, avec des yeux pleins d'espoirs, et se jeta dans ses bras, n'arrivant plus à penser.
Son avenir, elle le savait, se trouvait devant elle.

Elle se sentit tout à coup réchauffer intérieurement par le corps musclé de Matthiew, elle se sentait bien, tellement bien...

"Reste Matthiew, reste, ça fait si longtemps que j'attends ce moment..."


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Matthiew
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   Posté le 19-05-2004 à 22:34:46   Voir le profil de Matthiew (Offline)   Envoyer un message privé à Matthiew   

Matthiw était décontenancé. Jamais il n'avait ressenti si vive émotion. C'était sa vie, il vivait pour ce moment précis et tout le reste n'avait aucune importance.
Elle avait agi sans réfléchir, elle avait agit tel que cela parce qu'elle en avait envie au plus profond d'elle, il voyait cela, il le ressentait comme tel.
Car pour lui, ce moment était dans cet état d'esprit : franc. Il n'y avait pas de place pour les retenues, pour la bienséance. Cet instant était si fort en émotions, que celles-ci guidaient tous les faits et gestes de chaque personne.
Matthiew la serrait tellement fort dans ses bras qu'il crût l'étouffer. Mais il ne contrôlait pas ses muscles, la puissance de ses gestes représentait celle de ses sentiments si forts et si présents.
Il leva sa tête lui tenant le menton, pour l'admirer, pour lui montrer d'un jeu de regards qu'il l'avait toujours aimé, qu'il regrettait, et surtout qu'il avait une envie folle de l'embrasser, de continuer sa vie avec elle. Mais il savait qu'il n'avait pas le droit de faire cela, il savait qu'il gâcherait tout, il savait qu'elle réagirait mal.
Pour elle, il l'avait compris, il était un ami, un vrai ami qu'elle retrouvait enfin.
Rien de plus, rien de moins, et il ne voulait pas la déçevoir une seconde fois.
Il se rendait compte de sa chance : elle voulait qu'il reste, il pourrait peut-être redevenir ami avec elle et il ne voulait pas tout gâcher pour des ambitions qu'il voulait se permettre.
Il décida donc de ne rien faire, mais l'envie fût si dure...
Il ne résista pas, il s'approcha de ses levres si apétissantes, mais, les frôlant, il refusa catégoriquement d'aller plus loin et diriga sa bouche vers la joue humide de la jeune fille.
Il la sentait fébrile et se dit alors qu'elle ne tiendrait peut-être pas longtemps debout dans son état.

"Viens t'asseoir alors, nous allons dicuter parce que je suis arrivé à un moment particulier, ne me cache pas que tu ne vas pas bien et montre-moi que tu me fais confiance, montre-moi que je peux t'aider...je... je ... je tiens à toi, voilà tou"
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laurelafolle
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   Posté le 23-05-2004 à 09:01:26   Voir le profil de laurelafolle (Offline)   Envoyer un message privé à laurelafolle   

Laure sentait que Matthiew avait envie de l'embrasser. Cela se voyait dans ses yeux, mais, elle en fut certaine quand il approcha ses lèvres des siennes. Elle ferma les yeux attendant avec une immense envie ce moment de pur bonheur. Mais, Laure fut étonnée de voir que Mtthiew dirigea ses lèvres sur ses joues, surement du à la peur de fâcher Laure, elle ne savait pas.
Elle ne s'était pas rendu compte qu'ils avaient été l'attention de beaucoup de personnes de la ferme, et même de certains animaux.
Elle tourna la tête, regarda autour d'elle, aperçut Gabrielle.
Puis soudain Matthiew lui demanda si elle voulait s'asseoir : il se souciait de son état avant qu'il n'arrive.
Elle le suivit. Ils s'assirent dans un coin tranquille du salon, à l'abri des oreilles un peu trop envahissantes à son goût, elle ne voulut point gâché un moment comme celui-ci.

"Par où commencer? Il y a tant de choses auquel tu ignores l'existance..."

Elle soupira, assez tristement, revoyant l'enfant qu'était Matthiew et regardant avec un sourire l'homme si beau qu'il était devenu.

(ma puce fodrai que tu me demande ce qui mé arrivé aprè la dernière foi quon sé vu Matthiew é moi, le jour ou on c trahi)


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Matthiew
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   Posté le 23-05-2004 à 21:52:12   Voir le profil de Matthiew (Offline)   Envoyer un message privé à Matthiew   

Elle était belle, toujours aussi belle. Il trouvait en ses gestes masculins une féminité rarissime qu'il avait toujours appréciée.

"Laure, je... Je voudrais m'excuser tu sais, pour tout. Je... J'ai pas fait exprès de venir ici, te voir mais puisque j'y suis je tiens à libérer ce qui m'empeche de parler librement aux gens depuis des années. J'ai honte, ma passion m'a emporté trop loin. J'ai fait ce qu'il ne fallait pas faire. Je voulais t'avoir pour moi mais on ne peut posséder personne et j'ai tout perdu. J'ai fait du mal à tout le monde, je ne méite pas un regard de toi ni de personne dans cette ferme. Je suis parti aussitôt après cette histoire, n'ayant pris aucune coordonnée. Je voulais disparaître de votre vie, je savais que j'avais déjà provoqué assez de pleurs et de cris comme ça. Voila, mais qu'est-tu devenue? Que s'est-il passé depuis que je suis parti?"

Matthiew s'empechait tellement fort de retenir ses larmes qu'il se lâcha complètement. Les larmes coulèrent de ses yeux humides et il les essuya des ses mains abîmées.
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   Posté le 31-05-2004 à 11:02:38   Voir le profil de laurelafolle (Offline)   Envoyer un message privé à laurelafolle   

Laure pouvait voir à quel point Matthiew avait l'air triste et avait du remord. Elle sentait une certaine faiblesse dans sa voix et cela avant même qu'elle puisse voir des larmes couler le long de ses joues alors rouges.

"Je t'en prie ne pleure pas. Tu sais il m'est arrivé tellement de chose depuis le jour où... enfin..."

Elle inspira profondément une grande bouchée d'air, puis soupira.

"Dès lors où mon père a su ce que tu prétendais que j'avais fait avec Geoffrey, ma vie commença à changer. Mon père prit alors un fusil et essaya de tirer sur Geoffrey et moi comme de vulgaires lapins lors de la chasse. Geoffrey m'a alors entraîné dans le grands champs de blé près de chez moi si bien que mon père ne pouvait nous atteindre.
Les voisins avaient entendu ce coup de feu. Mme Delgendre, une de nos voisines qui m'adorait et qui savait que mon père était alcoolique et me battait, avait assisté à la scène. Elle courut alors au village pour téléphoner à la police. Mon père fut arrêté quelques jours, d'après ce que l'on m'a dit, puis relâché. Pendant ce temps, j'étais encore avec Geoffrey dans le champ, nous nous nourrissions avec des insectes et des herbes trouvés dans la forêt, près du champ."

Elle émit un petit gémissement, signe de souffrance profonde, puis continua.

"La police avait fini par me retrouver, Geoffrey rentra chez lui et je fus placée dans une maison d'accueil, non loin de chez moi.
Les gens étaient gentils, certes, surtout la femme, mais le machisme y régnait et les femmes étaient exploitées et traitées telles des chiens galeux."

Une certaine colère bouillonnait en elle, elle avait trop souffert du pouvoir des hommes...

"Heureusement je pouvais voir Geoffrey quand je le voulais, il avait fait bonne impression sur le père de cette famille.
J'avais aussi un petit Lapin, Casse-Noisette, que j'adorais si fort, il était tout pour moi dans des moments si durs."

Une larme coula le long de sa joue, elle revivait son vécu, son passé, c'était si dur pour elle, mais elle n'allait pas reconcé, il fallait que Matthiew sache.

"Un jour, la famine s'abattit sur la ferme où je vivais... L'homme de la maison fut si cruel... il prit Casse-Noisette et le tua devant moi, je voyais le sang qui giclait sur moi, sur l'homme... Un grand malheur s'abattu alors sur moi... Mais ce n'était pas tout...
La même année, lors d'une grande chasse, Geoffrey partit avec cet homme que je haïssais alors...
Puis..."

Elle s'arrêta bouleversée, pleurant dans larmes si brûlantes, si piquantes...

"J'entendis alors un...un coup de fusil, puis un cri... Sur le coup je n'avais pas compris, je ne m'étais point rendu compte, la peur me tenaillait le ventre, mais ce cri...c'était celui de Geoffrey...
Plus tard, j'eu appris que c'était un autre chasseur qui lui avait tiré dessus le prenant pour un lapin..."

Un sentiment de haine et de dégoût envers cet homme la traversa, elle aurait voulu qu'il paye pour le mal qu'il lui avait fait subir...

"Geoffrey était mort, tué comme un animal, et je me retrouvais seule, je n'avais même pas eu le temps de lui dire à quel point il comptait pour moi..."

Sa voix avait tremblé quand elle eut dit ces paroles, si bien qu'elle éclata en sanglot, revivant sa souffrance vécut jadis.
Elle lui fallut quelques minutes pour reprendre ses esprits, sous l'oeil attentif de Matthiew.

"Je me retrouvais alors seule au monde, mais heureusement je n'étais pas loin de mes dix-huit ans et je pu partir, ne sachant où aller, puis j'ai vu une annonce, le papier de la victoire.
Les Potirons demandaient une fermière pour s'occuper de leur ferme, étant trop vieux pour s'en occuper eux-mêmes.
Il semblait que j'étais la première à me présenter, les Potirons ayant mis l'annonce dans le village le matin même où j'étais arrivée dans celui-ci.
Je me présentai à eux puis je fus engagée, et depuis cela fait quatre ans que je travailles ici, ne me lassant aucunement des taches que je dois chaque jours accomplir, mêlant études et ce travail que je fais pendant les vacances et lors des week end.
Mais je vis à la ferme et cela depuis quatre ans."

Elle respira profondément comme soulagée.

"Cela fait aussi quatre ans que je sui éperdument seule au monde, seule face à mes problèmes, mes angoisses..."


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   Posté le 08-06-2004 à 20:07:07   Voir le profil de Matthiew (Offline)   Envoyer un message privé à Matthiew   

Matthiew ne savait que dire, que faire même.
Un homme bon et loyal était mort par sa faute. Il avait tué un homme!
Comment avait-il pu? Comment???
Le monde n'existait plus, il y avait juste lui. Ou plûtot, en y réfléchissant, le monde tournait et lui n'en faisait plus partie. La ie était passée, les gens avaient souffert, les gens avaient fait le deuil, les gens avaient vécus en fonction de ce qu'il avait fait. Les gens, Laure, avaient vécu une attrocité qu'il leur avait affligée.
Laure, si belle, si gentille, si... Elle avait perdu l'être qui était pour elle le plus cher au monde. Sans lui, elle serait peut-être mariée, peut-être aurait-elle été heureuse...
Mais lui, Matthiew, avait tout gaché alors que sa vie à lui avait toujours été inutile, voilà que maintenant, elle était devenue cause de tant de souffrances!
Il ne pouvait pas supporter le poids de ses erreurs.
Il avait toujours accepté que sa vie soit une erreur, mais il ne pouvait pas s'avouer qu'elle ait provoquer la mort de personnes et le desespoir d'autres.
Elle s'effondra par terre, son cerveau n'avait pas pu laisser entrer en lui tant d'informations horribles, il se snetait partir, pourtant conscient qu'il était en train de s'évanouir.
Il se sentait s'évader, ses jambes lourdes, cette sensation à la fois agréable et inacceptable.
Des couleurs, des fourmillements, ....puis...du blanc,... puis...Rien...
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   Posté le 10-06-2004 à 13:38:29   Voir le profil de laurelafolle (Offline)   Envoyer un message privé à laurelafolle   

(tout le monde s'évanouit dans mes histoires, il faut que je trouve une fin fracassante pour cette petite scène)

Laure perçut le désespoir dans les yeux de Matthiew, ainsi que de la tristesse et une profonde douleur.
Elle ne savait que faire quand elle le vit s'évanouir par terre, si lourdement comme si le poids de tant de malheur et de souffrance accumulé sur ses épaules, l'avait soudainement mené à terre avec fracas.
Laure était apeurée, partagée entre l'envie de l'aider et de fuir face à la vue de ce sang qui coulait par terre, sortant de son crâne qui avait tapé contre le carrelage.
Le sang...

"AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH"

Le visage de Geoffey lui revint en tête, des images de meurtres de sang lui vinrent alors à l'esprit, elle savait qu'elle avait vécu des choses dont elle ne se rappelait guère.
Le sang sur elle, elle sur un meuble à chaussures, son père près d'elle nu... La touchant... elle tremblante, pleurant, si petite et si frêle voyant le sang couler de son corps, d'entre ses cuisses...

"Nan!!!!"

La peur l'avait paralysé, des images trop horribles avaient ressurgi en elle : le corps inerte de Matthiew baigné de sang, ses grands-parents assassinés sous ses yeux alors qu'elle n'avait que trois ans, son père abusant d'elle sous l'effet de l'alcool...
Elle tourna vivement la tête puis son corps et commença à courrir se tenant le crâne pour arrêter ses pensées horribles, ne sachant plus alors contrôler son esprit.
Elle ouvrit la porte et sortit dehors, courrant à en perdre haleine, puis elle disparut dans la nuit noire et obscure...


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   Posté le 12-06-2004 à 15:12:45   Voir le profil de Matthiew (Offline)   Envoyer un message privé à Matthiew   

(tu veux dire ke là le sujet est clos? tu ten vas?nooooon lol on se retrouve ou tu veux pour de nouvelles aventures lol)

Matthiew se réveilla...doucement, lentement, ses paupières commencèrent à s'ouvrir, son cerveau se demandait où il était, poiurquoi il était par terre, dans une pièce inconnue, avec cette sensation de culpabilité, de faute, de douleur,...
Il se remémora, se rappela, réalisa...
Il devait prendre les choses en main, assurer son destin, l'utiliser pour réparer ses erreurs, pour aider les autres,...
Sa place sur terre devait être justifiée et utile.
Il se releva pour voir Laure : personne, du moins personne qu'il ne connaissait.
Tout le monde le regardait, il se sentait intrus ici. Mais il se fichait de cette impression qui n'était rien, que du vide comparée à son désespoir face à une nouvelle bouleversante.
Laure, abscente, lui manquait beaucoup. Mais il s'empecha de la chercher partour : elle devait être partie pour une bonne raison : il ne devait pas brusquer les choses.
Il passa la mains dans ses cheveux bruns et senti un liquide visqueux sur son crâne : du sang. Il avait saigné sans s'en rendre compte car la douleur physique n'égalait en rien sa douleur morale.
Il s'assit sur une chaise, ferma les yeux, pensa, imaginait les effroyables aventures des deux jeunes enfants courant, l'une échappant à la mort, l'autre fuyant la vie malgré lui...
Il se dit que Laure reviendrait une fois prête et attendait, décidé, la venue de la seule personne qui pouvait le comprendre et même le rassurer.


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Le jeune inconnu revenu du passé
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   Posté le 13-06-2004 à 12:48:24   Voir le profil de laurelafolle (Offline)   Envoyer un message privé à laurelafolle   

(FINNNNNNN... a bientôt pour de nouvelles aventures lolll)


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